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Michel Tyszblat

Eléments biographiques

Michel Tyszblat est né à Paris le 9 juillet 1936. Après un passage dans les ateliers d’André Lhote et Robert Lapoujade, Tyszblat construit un univers porté par une gamme chromatique très personnelle, fait d’allers et retours entre figuration et abstraction.

Tyszblat est proche de certains artistes de la Figuration narrative avec qui il expose dans les années 60 comme Bernard Rancillac. Mais il prend rapidement un chemin parallèle loin des contenus politique et social de ce mouvement comme le montrent les œuvres qu’il expose en 1968 chez Templon.

Au début des années 70, il se lance dans l’art thérapie et dispense des cours de peintures à des malades mentaux. Plus tard, il devient professeur d’arts plastiques et d’histoire de l’art à l’école d’architecture de Versailles, différentes expériences qui participent activement à alimenter ses recherches picturales.

Décès le 27 novembre 2013 à Paris.

Petite chronologie

Dans les 1960, Tyszblat partage les réflexions d’artistes qui, s’opposant à l’abstraction, inventent une nouvelle figuration et se regroupent en 1964 sous le nom de « Figuration narrative ». Cependant, il n’intègre pas le groupe, préférant évoluer en solitaire. Son objet est de court-circuiter le réel, lui donner une nouvelle tension vitale en transformant les objets de notre quotidien.

Après les séries des « Jouets », des « Télévisions », des  « Moteurs » qui ont rythmé les années 60 et le début des années 70, Tyszblat, sur les conseils de son ami Martin Barré, se lance dans une construction quasi mathématique de sa peinture avec la série des « Éléments ».

La décennie suivante, il nous offre avec la série des « Rues » une véritable déconstruction de l’espace urbain qu’il recompose selon une vision kaléidoscopique.

Puis, en 1990, il rompt avec sa précision formelle et s’oriente vers plus de gestualité. Il n’y a plus de dessin préparatoire, la main de l’artiste se laisse aller jusqu’à atteindre l’informel.

Les œuvres des années 2000 seront marquées par un aller et retour entre abstraction et figuration, entre hasard et automatisme, qu’il organise selon un procédé narratif que chacun sera libre d’interpréter.

BVJ

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