Gianni Bertini

Éléments Biographiques

Né à Pise en Italie en 1922. Vit et travaille à Paris et à Nansola en Italie. Gianni Bertini pratique la peinture en autodidacte tout en faisant des études de mathématiques. Il fait partie du Mouvement de l’Art Concret (M.A.C., 1950), puis du mouvement de la peinture nucléaire (1951). Installé à Paris à partir de 1951, il rejoint le groupe des Informels réuni autour du critique Michel Tapié. Sa première exposition personnelle à Paris a lieu en 1952. En 1964, il participe à l’exposition Mythologies Quotidiennes et exposera ensuite régulièrement avec les artistes de la Figuration Narrative. En 1965, il est signataire du premier manifeste du Mec-Art. Décès 8 Juillet 2010

Petite Chronologie

En 1947, Gianni Bertini peint des toiles abstraites. À partir de 1948, il vient à une œuvre figurative et reprend les formes de panneaux signalétiques en appliquant des lettres et des chiffres au pochoir (série Les Cris). Il pratique ensuite une expression « spatiale », informelle, tachiste (Ascension cosmique, 1951 ; L’Exode de Sémélé, 1958). En 1962, il s’approprie des emblèmes officiels (drapeaux, passeports, contraventions, etc., pour l’ensemble Le Pays réel) et réalise des tableaux pop, en utilisant des reports photographiques sur toile (La chevauchée de Léda, 1964). Il réalise des recherches dans le cadre du Mec-Art en effectuant ses reports photographiques sur toile émulsionnée (Composition, 1971). À la fin des années 1980, il synthétise, en peignant à l’huile, ses différentes périodes dans de nouvelles séries de toiles. Dans les années 2000, il utilise l’ordinateur et l’acrylique (En attendant Achille, 2003). En parallèle, il illustre de nombreux ouvrages et livrets de poèmes et a publié son journal, Le Diurnal (1990).

P.L.T.

Bertini

Ruines de Thèbes, 2004-2005, Mec-art, 190 x 120 cm / 74,8 x 47,2 in.