Piotr Kowalski

Éléments Biographiques

Né à Lvov en Pologne, (aujourd’hui Ukraine) en 1927. En 1946, Piotr Kowalski voyage en Europe puis fait des études d’architecture, de mathématiques et de philosophie au MIT de Cambridge (1947-1952). Dans les années 1950, installé en France, il travaille comme architecte avec Breuer, Pei ou Prouvé. En 1958, il crée sa Société d’architecture expérimentale et de sculpture et décide de se consacrer à l’art. Sa première exposition personnelle a lieu en 1961. Il devient l’un des protagonistes de l’art cinétique et des pionniers de l’art technologique. Il « veut mettre la science à la portée de tous au moyen de l’art » et porte « un regard critique sur ce qu’est la science et ce qu’est la connaissance aujourd’hui ». Il représente la France à la Biennale de Venise en 1968. Il prend la nationalité française en 1971. En 1981, il reçoit le Grand Prix National de Sculpture. Il a enseigné au MIT à Cambridge (1978-1985) et aux Beaux-Arts de Paris (1987-1992). Piotr Kowalski est mort à Paris en 2004.

Petite Chronologie

Piotr Kowalski fait d’abord des sculptures-architectures en polyester, des sculptures à faire des formes mues par des éléments mécaniques (Machine pseudo-didactique, 1961-1963) puis des aménagements, des tours lumino-cinétiques (1968). En 1970, il utilise le son pour un travail sur le temps, élabore des pyramides de tubes d’acier et de néon, des sphères flottantes formées à la dynamite, des pièces de cire, de bronze et de verre (Shrunkenpieces, 1970-1979). Dans les années 1980, il organise des événements artistiques via des liaisons simultanées par satellite (Time-Machines). En 1990-1991, il imagine la Flèche du temps (vidéo et intervention sur images numériques). Avec Passionnément, il représente le son en 3D : un relief de 99 lames de verre traduit le son du mot en ondes. En 1992, il expose au Centre Pompidou le Cube de la Population (des billes de verre permettent de visualiser les flux en temps réel de la population mondiale), travaille sur l’hologramme (Lumière, 1992-1993), la lumière et le verre (Cône de verre, 1992). Dans les années 1980, ses interventions monumentales s’insèrent le plus souvent dans l’espace public, comme l’Axe de la terre (Cité Descartes, Marne-la-Vallée), une aiguille d’acier pointée vers l’étoile polaire ; la Place des Degrés (Porte Sud, La Défense, 1983-1991), la Porte de Paris (Saint Quentin-en-Yvelines). En parallèle, il réalise des livres-objets, notamment avec le poète Gherasim Luca (Sisyphe-géomètre, 1966 ; Le Chant de la Carpe, 1973).

P.L.T.

Galerie Sonia Zannettacci, Geneve
Berne Kunsthalle
Sao Paulo Museu de arte moderna
musée d’art moderne de Paris
Stedelijk Museum Amsterdam
Moderna Museet Stockholm
Musee Picasso Antibes
Galerie Renee Block Berlin
Centre Georges Pompidou
Hara Museum of Cotemporary Art , TokyoMito
Hillside Gallery and Art Front Gallery, Tokyo
Centre for contemporary Art Ujazdowski Castle
Tinguely Museum, Basel
Encyclopédie Universalis 

Kowalski

New York, 1997, Photographie sur toile matée, 148 x 108 cm / 58,2 x 42,5 in.