Jean Le Gac

Éléments Biographiques

Né à Tamaris en France en 1936. Vit et travaille à Paris. Jean Le Gac fait ses études d’art à Paris de 1955 à 1959. Sa première exposition personnelle a lieu en 1970. Depuis la fin des années 1960, il conte les aventures de ses doubles, « au travers de la photo et du texte ». En 1972, il participe à la Documenta de Kassel dans le cadre des Mythologies individuelles.

Petite Chronologie

À ses débuts, Jean Le Gac fait des envois postaux (mail art) (1969-1973). Il trace ensuite des autoportraits qui questionnent le statut du peintre : Il est le Prof de dessin, le Peintre – celui du dimanche ou l’Autre – Lui, Il, Je, Florent Max, Roger Nérac ou Ange Glacé, photographiés un peu partout, en ville, en promenade, en voyage autour du monde. Une fiction, le journal de ce peintre – comme s’il s’agissait d’un autre lui-même, est dactylographiée et jointe à ses photographies. Il déclare : « J’ai compris que si je suis capable d’inspirer une fiction, alors, il y aura une preuve de mon existence ». À partir de 1980, il peint, dessine au pastel et au fusain, réalise des décorations murales, dans lesquels son personnage vit de nouvelles histoires. Aux premiers procédés narratifs s’ajoutent des livres d’enfants, des bandes dessinées, des images de son enfance, une caméra, une machine à écrire, un projecteur de cinéma… Depuis les années 1990, il présente également les épisodes de la vie du peintre dans des films (In Mémoriam, 1999), des vidéos (Le Peintre prisonnier, 1992), des grandes photographies en couleur (Le peintre à cheval, 1999), des pastels (série des Délassements du peintre) ou en mêlant différentes techniques. Il réalise des décors pour des films ou des ballets (Façade de Régine Chopinot, 1993) et des commandes publiques (Petit bureau de l’Elysée, 1985, ou Salle de réunion de l’Assemblée nationale, 1990).

P.L.T.

www.danieltemplon.com

LeGac_Frise

Fragment 13, 1990, technique mixte sur toile, photo et 11 manuscrits, 116 x 163 cm / 45,6 x 64,1 in.