Jacques Monory

Éléments Biographiques

Né à Paris en 1924. Vit et travaille à Cachan, près de Paris. Jacques Monory fait ses études à l’École des arts appliqués à l’industrie à Paris (1939-1944). Sa première exposition personnelle a lieu en 1952. En 1962, il détruit ses toiles antérieures puis, participe aux expositions du mouvement de la Figuration Narrative. Il est également auteur de plusieurs ouvrages (Deux, 1973 ; Diamond Back, 1982 ; Angèle, 2005). En 2005, le musée du Macval, pour son ouverture, lui consacre une rétrospective (Détour).

Petite Chronologie

Depuis les années 1960, Jacques Monory peint de grandes toiles, souvent découpées en plusieurs parties comme des séquences cinématographiques, conçues à partir de croquis et de photographies, qu’il prend lui même ou sélectionne dans des revues, des journaux, à la télévision ou au cinéma. Ses sujets sont représentés sur un fond unifié, saturé par une couleur dominante, généralement bleue, mais aussi parfois jaune, rose, verte ou noire. Il se définit comme un peintre « narratif, d’ordre affectif ». Dans certains tableaux, il se met en scène et/ou révèle les personnes de son entourage comme dans un journal intime. Dans d’autres fictions, qu’il nomme « scénarios thrillerés », il pose un regard critique sur la société, montre sa part d’ombre, les catastrophes, les guerres et les faits divers, la présence de la mort, de la violence. Il désigne ces choses peintes comme des « naufrages colorés » et dit que : « Tous mes travaux sont des bouts de pellicule de films noirs plus ou moins trempés dans un bleu monochrome et, pendant un temps, dans un Technicolor fondamental ». Se suivent : Les premiers numéros du catalogue mondial des images incurables, Meurtres, Énigmes, Noir, Toxique, Métacrime, Opéras glacés, Baisers, Nuit, La vie imaginaire de Jonq’Erouas Cym, Les Vitrines, etc.). Il réalise également des films (Ex, 1968 ; Brighton Belle, 1974 ; La Voleuse, 1985).

P.L.T.

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Monory

Ang. N° 5, ref. 991, 1997, Huile sur toile et contreplaqué (partie en bas à gauche), 250 x 390 cm / 98,4 x 153,5 in.

Monory

Baiser Nº15. N 1/3 (2000), sérigraphie, 50 x 50 cm / 19,6 x 19,6 in