Éléments Biographiques
Né à Lyon en 1957, Robert Combas vit et travaille en région parisienne. Robert Combas fait ses études aux Beaux-Arts de Sète (1974) puis de Montpellier (1975-1980). Sa première exposition personnelle a lieu en 1980. Il est cofondateur du mouvement de la Figuration Libre : « une peinture qui ne renie pas ses instincts primitifs et une volonté de culture ».
Petite Chronologie
Dans les années 1980, Robert Combas peint all-over, jusqu’à saturation de l’espace de la toile, par « jets de peinture », et cerne de noir des figures hypercolorées. Il dit de son travail : « Le Dadaisme, l’Art Brut, l’Art Nègre, celui des peintres publicistes naïfs d’Haïti, d’Afrique, d’Amérique du Sud, de Jamaïque, l’Art naïf, l’Art pauvre, le Rock and roll, la Rock Culture, l’Art des Inadaptés (mongoliens), Picasso, l’Expressionnisme, l’Impressionnisme, la B.D. On mélange tout et on trouve Combas, figuratif parce que je vis dans un monde de réalités ». Il traite de tous les sujets : batailles et fresques historiques, légendes, thèmes bibliques, érotiques, politiques, quotidiens… Sa « peinture à histoires » reprend des structures narratives et l’écriture peut renforcer l’exubérance de l’image par de longs titres « comme des poèmes qui sont un complément à la toile, un cadeau ». Dans les années 1990 et 2000, il ajoute des coulures, des gouttes en rideau qui recouvrent pour partie ses figures, accuse encore le grouillement des motifs et des mots sur ses toiles ou réalise des photo-peintures sous verre brillantes et pailletées. De 2003 à 2005, il crée un grand Chemin de croix à quatre mains avec l’artiste Ladislav Kijno. En 2006, il entreprend la série des Tatouages académiques à partir de dessins académiques trouvés dans des brocantes qu’il reprend, tatoue, transforme dans une manière baroque. Il exécute également des sculptures qui, dans les années 2000, deviennent monumentales.
P.L.T.