Éléments Biographiques
Né à Düsseldorf en Allemagne en 1935. Vit et travaille à Düsseldorf. De 1954 à 1956, Konrad Klapheck fait ses études à la Kunstakademie de Düsseldorf (où son père a enseigné l’histoire de l’art jusqu’en 1934). Sa première exposition personnelle a lieu en 1959.
Petite Chronologie
Depuis ses débuts, Konrad Klapheck pratique une peinture apparemment objective, proche du réalisme. En 1955, il présente sa première Machine à écrire à laquelle succèdent des téléphones, des robinets, des fers à repasser… Il peint des objets du quotidien de manière simplifiée, « dure et précise ». Il donne une âme, des intentions dramatiques ou ironiques, à ses objets inanimés conçus comme des métaphores de « la comédie humaine ». Les titres de ses toiles – La Logique des Femmes (1965) pour une machine à coudre, Le Potentat (1981) pour une machine à écrire, Le Sauvetage (1989) pour une clé – leur confèrent une dimension autobiographique et symbolique. En 1997, il vient à la figure humaine et représente des nus dans des intérieurs, d’après des photographies érotiques anciennes et des éléments autobiographiques. Il dit de son œuvre : « Mes principales armes sont l’humour et la précision. C’est seulement grâce à la froideur de la précision que l’on peut traduire le feu de l’âme et grâce à l’humour que l’on peut traduire ce que l’on a vu. Ma subjectivité doit être sans limites pour que mes toiles soient objectives. C’est en soi que l’on trouve les énigmes du monde et leur solution. »
P.L.T.