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Miguel Chevalier. Power Pixels 2014

26 avril – 12 octobre 2014

 

L’exposition Miguel Chevalier. Power Pixels 2014 présente une sélection d’œuvres du célèbre artiste franco-mexicain, une référence de l’art digital.

Power Pixels 2014 présente dans les salles 2 et 3 de la Fondation les dernières explorations artistiques de Miguel Chevalier par le biais de plusieurs installations virtuelles et d’une série d’œuvres fixes. L’espace 1 expose une sélection de la collection permanente de la Fondation.

 

MIGUEL CHEVALIER 

Miguel Chevalier est actuellement l’un des artistes de référence dans l’art digital. Depuis 1978, ce pionnier de l’art virtuel utilise l’informatique comme moyen d’expression dans le champ des arts plastiques. Ses œuvres ont été exposées dans les centres d’art, musées et festivals dans le monde. Ces trois dernières années, il a exposé à Paris, Venise, Bruxelles, Mexico et Miami. Il a joué le rôle principal lors de l’inauguration de la dernière édition d’Art Paris Art Fair, le 27 mars dernier, avec une œuvre qui a virtuellement recouvert la façade du Grand Palais.

L’œuvre expérimentale et pluridisciplinaire de Miguel Chevalier reformule les thèmes essentiels de l’histoire de l’art. Son travail aborde la question de l’immatérialité dans l’art, ainsi que les logiques induites par l’ordinateur, telles que l’hybridation, la générativité, l’interactivité, la mise en réseau. Il développe différentes thématiques, telles que la relation entre la nature et l’artifice, l’observation des flux et des recherches qui organisent notre société contemporaine, l’imaginaire de l’architecture et des villes virtuelles, et nous livre des images qui interrogent constamment notre relation au monde.

 

ESPACES 2 ET 3

Les espaces 2 et 3 de la Fondation réunissent une sélection d’œuvres de Chevalier où prédomine la force du pixel, point fondamental de l’image numérique et motif récurrent dans le travail de cet artiste précurseur des arts visuels.

Equivalent de la touche picturale, le pixel, agrandis, mise en mouvement ou fixe, devient ici autonome et compose des univers abstraites empreint de poésie.

Installation centrale de l’exposition, L’Origine du Monde, couvre l’un des murs de la Fondation d’une peau de pixels évoluant à l’infini. Cette œuvre de réalité virtuelle générative et interactive   s’inspire de la biologie, des micro-organismes et des automates cellulaires. Des cellules se multiplient en abondance, se divisent, fusionnent, prolifèrent dans un rythme tantôt lent, tantôt rapide. Tout s’agrège, se désagrège, et se déforme à une vitesse infinie. Ces univers organiques se mêlent parfois à des univers constructivistes de pixels sur 60 tableaux successifs.

Des tableaux de méga pixels noir et blanc instables glissent progressivement vers des spirales de couleurs vives et saturées qui tourbillonnent et exécutent de véritables chorégraphies. Monde organique ou pixellisé, cet univers artificiel semble retrouver celui de la vie. C’est un nouveau baroque technologique qui donne forme à l’informe et se renouvelle perpétuellement.

Le déplacement du spectateur crée des perturbations, des oscillations, des fluctuations, voire des turbulences dans la trajectoire de ces cellules. Les courbes sinueuses qui ondulent, renouent avec les paradis artificiels des années 70. Elles créent des expériences visuelles inédites qui ne sont pas sans rappeler les univers psychédéliques. Cette installation fait également écho au mouvement de la mer méditerranée qui berce Sitges, ainsi qu’aux formes courbes, aux vives couleurs et à la luminosité de l’architecture de Gaudí.

En complément de ces différentes créations numériques, plusieurs œuvres sur écrans ou fixes sont exposés, telles que les œuvres lumineuses « Pixels infini » qui invitent le spectateur à plonger dans un univers infini de lumière.

Sont présentés en avant première 3 nouvelles sculptures intitulées Radiolaires. Ces créations ont pour point de départ l’observation de la nature, et plus particulièrement du plancton animal  microscopiques, les radiolaires. Ces merveilles de la nature ont passionné les scientifiques du XIXe siècles, tels que Ernst Haeckel qui en a dessiné de très nombreuses espèces. Miguel Chevalier transpose ici la géométrie de ces formes extraordinaire dans l’univers numérique et présente 3 différentes sculptures réalisées grâce à la technique d’impression 3D. Considérée comme la nouvelle révolution industrielle, la technologie d’impressions 3D permet de matérialiser ses univers virtuels et de créer des formes complexes à l’image de celle des radiolaires.

L’exposition nous entraine dans un univers où la puissance du pixel est en marche. Et ajoutons désormais la puissance du voxel (pixel en 3D), comme le présente la sculpture Body Voxels – The Thinker.

 

 

ESPACE 1. SÉLECTION DE LA COLLECTION PERMANENTE

L’Espace 1 de la Fondation Stämpfli – Art Contemporain accueille des œuvres de la collection permanente de la Fondation, sélectionnées par Serge Lemoine. Les 11 artistes réunis dans cette salle partagent un même lien avec la peinture figurative, qu’il s’agisse d’images de la réalité stabilisées, découpées et recomposées (Peter Klasen), de détails agrandis qui les transfigurent (Peter Stämpfli), de représentations rêvées (Jacques Monory), de thèmes sociaux (Antonio Seguí), de vision futuriste (Erró) ou de figure allégorique (Bernard Rancilac).

Artistes de l’Espace 1 : EDUARDO ARROYO, GIANNI BERTINI, HENRI CUECO, ERRÓ, GÉRARD FROMANGER, PETER KLASEN, JACQUES MONORY, BERNARD RANCILLAC, ANTONIO RECALCATI, ANTONIO SEGUÍ, PETER STÄMPFLI

Miguel Chevalier. Puissance Pixels 2014. La Inauguració: https://www.flickr.com/photos/fundaciostampfli/sets/72157644406721564/

Miguel Chevalier. Puissance Pixels 2014. L’exposició: https://www.flickr.com/photos/fundaciostampfli/sets/