Michael Warren

Éléments Biographiques

Né en 1950 à Gorey, dans le comté de Wexford, en Irlande. Vit et travaille à Gorey. Michael Warren fait ses études à la Bath Academy of Art (1969-1970), au Trinity College de Dublin (1970-1971) et à l’Académie de la Brera à Milan (1971-1975). Si sa sculpture est apparentée à l’art minimal, il se réfère également à Paul Klee et au pouvoir de suggestion, d’association de la forme abstraite.

Petite Chronologie

Dans les années 1970, Michael Warren exécute des sculptures aux formes géométriques en bronze (ensemble des De-creation). Puis à partir de 1978, il utilise essentiellement le bois, parfois riveté d’acier, parce que pour lui, « la sculpture est une expression de la matière, cette même matière qui constitue le monde et qui est soumise aux tensions de l’existence et à l’accidentel ». Il travaille d’immenses poutres de chêne, de châtaignier, d’arbres tropicaux, les assemble, les dispose en équilibre, trouve le point d’appui – « une attention éveillée » – pour éprouver les limites de la matière. Dans les années 1990, il crée d’autres sculptures plus complexes, où le bois – souvent brûlé – rencontre le ciment, l’acier. Il crée également des sculptures en marbre, des stèles, qui appellent à la méditation (Elegy to light ; Thassos, Grèce, 1992 ; Amor Fati, Taiwan, 2003). Il installe ses sculptures monumentales dans le monde entier, le plus souvent dans la nature, à laquelle elles renvoient comme un écho, dont elles épousent les formes. Il tient également compte de l’histoire du lieu. Il répond à de nombreuses commandes publiques ou privées : Countermovement (Go Deo, Homage to Samuel Beckett, Trinity College, Dublin, 2003) ; Timber construction for Plano (Illinois, 1984) ; Journey Island (Madrid, 1990

P.L.T.

www.michaelwarren.ie

Warren

Stele X, 1995, Bois, ELM, 193,5 x 31 x 25,5 cm / 76,1 x 12,2 x 10,0 in.